πρόσχημα
προσχηματισμόςπρόσχημα, ατος
(τὸ)
I ce qu’on porte étalé
sur soi, appareil extérieur, pompe, magnificence, Arstt. Mund. 6, 8 ; Pol. 3, 15, 3 ; Str.
450, 516 ; Pol.
18, 38, 4 ; fig. en parl. d’un maintien
digne, Dém. 228, 2 ; p. anal.
Ἑλλάδος πρόσχημ’ ἀγῶνος, Soph. El. 682, l’ornement des jeux publics de la Grèce ;
Ἰωνίης, Hdt.
5, 28 (la ville de Milet) ornement de
l’Ionie ||
II ce qu’on met en
avant, d’où :
1 fig. prétexte, raison spécieuse, Thc. 3, 82 ; Soph. El. 525 ; au plur.
Plat. Rsp.
495c ;
πρ. ποιεῖσθαί τι, Plat. Prot. 316d, etc. prendre ou donner qqe
ch. pour prétexte ; ποιεῖσθαι ὡς,
avec l’ind. Hdt.
7, 157 ; ou
ποιεῖσθαι, avec
l’inf. Thc. 5,
30, prendre ou donner pour
prétexte que, etc. ; abs. πρόσχημα, Hdt. 9, 87, en apparence
||
2 commencement, début,
introduction, Plat. Hipp. ma. 286a ||
III ce qui se montre au
dehors, d’où aspect, apparence (d’une
blessure) Hpc. 881
fin.
Étym.
προέχω.